29.11.18 in ambassadeurs
gildas loaëc
qu’est-ce qui te nourrit dans tes métiers, quelle est la source de ton inspiration ?
le plaisir est un élément directeur, au-delà du plaisir personnel de créer, il y a celui que l’on veut provoquer chez l’autre en imaginant ce qui pourra faire écho chez lui, ce qui générera une émotion nouvelle. je suis d’ailleurs conscient de la chance que j’ai de pouvoir occuper mes journées en mettant la création au centre, c’est un enrichissement personnel permanent.
quelles sont les personnes ou projets qui constituent des références pour toi ?
d’un point de vue musical, je ne peux pas ne pas citer des artistes comme daft dunk, il y a aussi le label factory records qui a représenté des artistes majeurs comme les mythiques joy division ou new order. côté mode, je pense pour de nombreuses raisons à « comme des garçons ». j’ai énormément de respect pour cette marque qui a su s’imposer sans réaliser d’investissement marketing frontal, il y a aussi chez eux une réelle agilité produit qui leur a permis de toucher une clientèle allant de 2 à 90 ans, ce côté résolument transgénérationnel chez eux tend à l’universel.
quel compliment te touche sur ton travail ?
l’idée que les gens puissent se rendre compte que 15 ans plus tard, je suis toujours aussi impliqué dans ce que je fais, que ce que nous proposons est réalisé avec la même passion qu’à nos débuts.
la ville qui t’inspire ou te ressemble ?
ce qu’on fait avec masaya s’inspire toujours de lieux que nous adorons. depuis les jardins du palais royal dans lesquels nous avons installé le café kitsuné jusqu’au japon qui est depuis toujours une inspiration, en passant par new york où nous avons ouvert une boutique. les lieux que nous aimons deviennent finalement des prétextes à la création, ainsi bali nous a donné envie d’imaginer un projet d’hôtel. j’imagine que c’est ce qu’on appelle « joindre l’utile à l’agréable », non ?
le plaisir est un élément directeur, au-delà du plaisir personnel de créer, il y a celui que l’on veut provoquer chez l’autre en imaginant ce qui pourra faire écho chez lui, ce qui générera une émotion nouvelle. je suis d’ailleurs conscient de la chance que j’ai de pouvoir occuper mes journées en mettant la création au centre, c’est un enrichissement personnel permanent.
quelles sont les personnes ou projets qui constituent des références pour toi ?
d’un point de vue musical, je ne peux pas ne pas citer des artistes comme daft dunk, il y a aussi le label factory records qui a représenté des artistes majeurs comme les mythiques joy division ou new order. côté mode, je pense pour de nombreuses raisons à « comme des garçons ». j’ai énormément de respect pour cette marque qui a su s’imposer sans réaliser d’investissement marketing frontal, il y a aussi chez eux une réelle agilité produit qui leur a permis de toucher une clientèle allant de 2 à 90 ans, ce côté résolument transgénérationnel chez eux tend à l’universel.
quel compliment te touche sur ton travail ?
l’idée que les gens puissent se rendre compte que 15 ans plus tard, je suis toujours aussi impliqué dans ce que je fais, que ce que nous proposons est réalisé avec la même passion qu’à nos débuts.
la ville qui t’inspire ou te ressemble ?
ce qu’on fait avec masaya s’inspire toujours de lieux que nous adorons. depuis les jardins du palais royal dans lesquels nous avons installé le café kitsuné jusqu’au japon qui est depuis toujours une inspiration, en passant par new york où nous avons ouvert une boutique. les lieux que nous aimons deviennent finalement des prétextes à la création, ainsi bali nous a donné envie d’imaginer un projet d’hôtel. j’imagine que c’est ce qu’on appelle « joindre l’utile à l’agréable », non ?
«l’idée que les gens puissent se rendre compte que 15 ans plus tard, je suis toujours aussi impliqué dans ce que je fais, que ce que nous proposons est réalisé avec la même passion qu’à nos débuts. »
qu’est-ce que l’art de vivre selon toi ?
une seule règle : ne pas se prendre trop au sérieux et se faire plaisir toujours ! Il ne faut pas se mettre d’obligation, cela tue la créativité. c’est une discipline assez longue à intégrer et cela se travaille au quotidien, mais cette absence d’obligation génère l’espace indispensable à la créativité nécéssaire à nos métiers.
tes matières de prédilection, qu’il s’agisse de musique ou de vêtements ?
je pense à la house music qui était déjà un de mes ingrédients il y a 20 ans et qui revient en force en ce moment, à la culture autour de ce courant, j’aimerais d’ailleurs assez explorer cette thématique durant la semaine de la mode. côté vêtement, le choix de la matière est prégnant dans l’élégance d’une silhouette, dans la recherche de la modernité, l’association du jean et du cachemire fait partie de mes fondamentaux. le mélange des matières sera toujours sujet à exploration, les designers japonais comme sacai excellent dans cet exercice.
ton fil directeur en musique comme en mode ?
je dirais la youth culture, cette envie - si ce n’est un besoin - de s’intéresser à ce qui est nouveau, de ne pas s’accrocher à tout prix aux acquis mais de challenger toujours cet existant, qu’il s’agisse de musique, de vêtements, de technologie... j’y vois une forme de candeur qui nourrit encore et toujours la création.
ton plus gros challenge réalisé ou à réaliser ?
je suis plutôt partisan du « un petit pas chaque jour », nous sommes dans un marathon, rien ne sera jamais gagné. kitsuné a grandi ainsi, pas après pas. nous sommes toujours étonnés du terrain de jeu qu’elle offre, surpris d’un potentiel qui ne fait que grandir au delà même des espérances que nous avions au départ.
ton rituel dans ton métier ?
je suis à 2h30 tous les jours et quoi qu’il advienne au café kitsuné. « je suis plutôt partisan du « un petit pas chaque jour », nous sommes dans un marathon, rien ne sera jamais gagné. kitsuné a grandi ainsi, pas après pas. »
une seule règle : ne pas se prendre trop au sérieux et se faire plaisir toujours ! Il ne faut pas se mettre d’obligation, cela tue la créativité. c’est une discipline assez longue à intégrer et cela se travaille au quotidien, mais cette absence d’obligation génère l’espace indispensable à la créativité nécéssaire à nos métiers.
tes matières de prédilection, qu’il s’agisse de musique ou de vêtements ?
je pense à la house music qui était déjà un de mes ingrédients il y a 20 ans et qui revient en force en ce moment, à la culture autour de ce courant, j’aimerais d’ailleurs assez explorer cette thématique durant la semaine de la mode. côté vêtement, le choix de la matière est prégnant dans l’élégance d’une silhouette, dans la recherche de la modernité, l’association du jean et du cachemire fait partie de mes fondamentaux. le mélange des matières sera toujours sujet à exploration, les designers japonais comme sacai excellent dans cet exercice.
ton fil directeur en musique comme en mode ?
je dirais la youth culture, cette envie - si ce n’est un besoin - de s’intéresser à ce qui est nouveau, de ne pas s’accrocher à tout prix aux acquis mais de challenger toujours cet existant, qu’il s’agisse de musique, de vêtements, de technologie... j’y vois une forme de candeur qui nourrit encore et toujours la création.
ton plus gros challenge réalisé ou à réaliser ?
je suis plutôt partisan du « un petit pas chaque jour », nous sommes dans un marathon, rien ne sera jamais gagné. kitsuné a grandi ainsi, pas après pas. nous sommes toujours étonnés du terrain de jeu qu’elle offre, surpris d’un potentiel qui ne fait que grandir au delà même des espérances que nous avions au départ.
ton rituel dans ton métier ?
je suis à 2h30 tous les jours et quoi qu’il advienne au café kitsuné. « je suis plutôt partisan du « un petit pas chaque jour », nous sommes dans un marathon, rien ne sera jamais gagné. kitsuné a grandi ainsi, pas après pas. »
le type de musique ou de style qui t’énerve ?
lors d’une soirée en club, le dj jouait un style musical particulièrement spécifique (le trap - une mouvance du hip-hop), j’avoue avoir complètement craqué au bout d’une heure.
si tu n’étais pas dans la mode et la musique quel métier ferais-tu ?
j’aime énormément ce que je fais, j’ai donc du mal à imaginer faire autre chose. disons que j’aurais potentiellement aimé savoir mieux écrire, maitriser ce talent artistique.
ton objet fétiche ? combien pèse-t-il ?
à la surprise générale, j’annonce un petit coeur de chez baccarat. Il doit bien peser 200 grammes...
ce qui a du poids dans ta vie ?
évidemment, ma femme et mes enfants, mes amis, mon entreprise, mes collaborateurs... pour tenir un marathon, il faut être entouré, se battre pour soi et pour les autres.
ton/tes objets le gramme, quel est/sont-il ? comment les portes/utilises-tu ?
j’ai un bracelet 21g lisse poli en argent 925 que je viens d’égarer et qui me manque beaucoup, je vais forcément le retrouver à un moment. je me suis attaché à son esthétique à la fois distinguée et cool. la collaboration maison kitsuné x le gramme arrive par conséquent à point nommé.
comment est née la collaboration avec le gramme ?
c’est une histoire de rencontre et d’échange au fil du temps, de respect partagé pour ce que l’autre a réalisé. puis arrive le bon moment et l’envie de fonder cette famille désormais commune représentée par ces petits renards en argent.
si le gramme était un style ou un morceau de musique ou une pièce de mode, lequel/laquelle serait-il ?
ce serait un morceau d’electro très bien rythmé, je dirais metro area de miura.
lors d’une soirée en club, le dj jouait un style musical particulièrement spécifique (le trap - une mouvance du hip-hop), j’avoue avoir complètement craqué au bout d’une heure.
si tu n’étais pas dans la mode et la musique quel métier ferais-tu ?
j’aime énormément ce que je fais, j’ai donc du mal à imaginer faire autre chose. disons que j’aurais potentiellement aimé savoir mieux écrire, maitriser ce talent artistique.
ton objet fétiche ? combien pèse-t-il ?
à la surprise générale, j’annonce un petit coeur de chez baccarat. Il doit bien peser 200 grammes...
ce qui a du poids dans ta vie ?
évidemment, ma femme et mes enfants, mes amis, mon entreprise, mes collaborateurs... pour tenir un marathon, il faut être entouré, se battre pour soi et pour les autres.
ton/tes objets le gramme, quel est/sont-il ? comment les portes/utilises-tu ?
j’ai un bracelet 21g lisse poli en argent 925 que je viens d’égarer et qui me manque beaucoup, je vais forcément le retrouver à un moment. je me suis attaché à son esthétique à la fois distinguée et cool. la collaboration maison kitsuné x le gramme arrive par conséquent à point nommé.
comment est née la collaboration avec le gramme ?
c’est une histoire de rencontre et d’échange au fil du temps, de respect partagé pour ce que l’autre a réalisé. puis arrive le bon moment et l’envie de fonder cette famille désormais commune représentée par ces petits renards en argent.
si le gramme était un style ou un morceau de musique ou une pièce de mode, lequel/laquelle serait-il ?
ce serait un morceau d’electro très bien rythmé, je dirais metro area de miura.
« évidemment, ma femme et mes enfants, mes amis, mon entreprise, mes collaborateurs... pour tenir un marathon, il faut être entouré, se battre pour soi et pour les autres. »